Histoire

L’histoire de Saumon Fumé des Acacias est révélatrice de deux passions débordantes : celle de la pêche à la mouche et celle de la gastronomie.

Celle de la pêche a occupé mon esprit depuis mon enfance. Âgé d’à peine 5 ans, j’avais reçu de mes parents une petite canne à pêche pour bambin lors de nos vacances familiales au bord du lac Léman. Depuis lors, les poissons de toutes sortes n’ont jamais arrêtés de remplir mes rêves. J’avais la chance d’habiter une maison longeant un cours d’eau, le Fleurier, la rivière de mon village ; le cadre était parfait. D’abord pieds dans l’eau et à la main, nous attrapions des truites et  remplissions d’eau de vielles seilles en métal trouvées dans les caves, occasionnant par ailleurs de mémorables inondations dans le sous-sol de notre maison de la rue du Sapin. A l’âge de raison, vint le temps des premiers permis de pêche en rivières. Avec l’aide de mon papa, l’occasion fut trouvée de construire mon premier vivier en bois, attaché au mur bordant la rivière. La pêche était prolifique à cette époque. D’abord au gros ver de terre, à la teigne , au vairon et à la cuillère, rares étaient les jours de disette. Puis vint la pêche à la mouche, ce noble art, comme l’appelait les Sir anglais du début du siècle, qui a vite remplacé, pour moi, toutes autres façons de pêcher.

La mouche sèche, non pas la nymphe ou la mouche noyée (sous la surface de l’eau), mais la sèche, mouche qui flotte et que l’on aperçoit descendre, entraînée par le courant : le plus beau et le plus intéressant mode de pêche qui soit. A l’époque, cette façon de penser pouvait faire sourir, mais tant pis, le plaisir avant tout. Voir une truite se saisir d’une mouche artificielle en surface est émouvant. Ces moments bénis m’ont rempli de bonheur pendant de longues années.

Salmo Salar.

Avec mon ami Raoul, nous partagions les mêmes rêves de libertés sauvages. Depuis longtemps compagnon d’aventures de mon village, il ne fut pas difficile à convaincre pour notre première expédition en Suède; suivie aussitôt de la seconde. Ce goût du voyage et des contrées de pêche inconnues était maintenant dans nos veines. Quel bonheur de pêcher l’Ombre à la fin du jour dans ces magnifiques cours d’eau que sont la Giman et l’Idjoström. L’avenir était à nous, les poissons du monde entier allaient désormais être à nos pieds. Mais la vie ne l’a pas voulu ainsi. Mon ami Raoul, quelques mois après notre retour de Suède, fut emporté suite à l’attaque d’un essaim de guêpes. Allergique à ces insectes, il n’a pas supporté leurs nombreuses piqûres sur le crâne.

De nombreux mois se sont écoulés avant que je puisse me remettre de ce tragique accident : fini les voyages, la pêche était devenue fade et sans goût. Puis la vie a repris le dessus. Le challenge était de taille pour moi, je me décidais alors à partir seul. Seul, sans mon ami Raoul, mais accompagné d’autres pêcheurs fanatiques. Depuis lors, je n’ai cessé de parcourir le monde à la recherche de tous les poissons, toutes les rivières dont le monde est rempli. Et c’est ainsi que j’ai connu le saumon atlantique, Salmo Salar, poisson roi, poisson mystérieux, poisson que j’ai tant tenu dans mes mains et remis vivant dans sa rivière.

La fièvre du saumon, maladie bénigne mais contagieuse m’ayant atteint, l’exploration de ses filières m’étaient devenu indispensable : mouches, cannes, techniques de lancer Spey, double Spey, je voulais tout connaître de ce poisson et de sa pêche. Mais également de sa cuisine, car je suis gastronome, épicurien et cuisinier amateur dans l’âme. La boucle était bouclée : après de nombreux essais, le produit Saumon Fumé des Acacias était né…

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